Dans le sud de l’Angleterre, des scientifiques ont démontré que l’équilibre entre l’efficacité énergétique et la morphologie des fleurs était la clé de la coexistence entre les abeilles mellifères et les bourdons.
Le poids de ces insectes pollinisateurs est un facteur essentiel dans la biodiversité car il détermine leur efficacité énergétique lors de leur recherche de nourriture.
Concrètement, l’énergie requise pour voler ou marcher jusqu’à une fleur est influencée par le poids ; les bourdons sont deux fois plus lourds que les abeilles mellifères, ils consomment donc deux fois plus d’énergie !
S’ajoute à ce facteur la vitesse de l’insecte ; le plus de fleurs visitées, le plus de nectar récolté. Malgré leur poids deux fois supérieur, les bourdons sont également plus rapides et visitent plus de fleurs que les abeilles ! Cette action est compensée en termes d’efficacité énergétique.
Les abeilles mellifères dépensent la moitié de l’énergie tirée du nectar dans sa collection ; c’est ce qu’on appelle l’équilibre de l’efficacité énergétique.
Par ailleurs, les chercheurs ont pu également remarquer que sur certaines espèces de fleurs comme la lavande, les bourdons étaient plus présents que les abeilles. Ceci s’explique par la différence de morphologie des fleurs !
La bruyère Erica, par exemple, possède de grandes fleurs en forme de cloche ; elles sont donc beaucoup plus adaptées aux bourdons et à leurs poids. À l’inverse, la bruyère callune (dont vous pouvez goûter la particularité ici) est idéale pour les abeilles de par leur agilité.
Ainsi, que vous ayez une jardinière ou un jardin, plantez des fleurs mellifères pour aider les pollinisateurs !
Et cela tombe bien puisque nous vendons des bombes à fleurs pour les abeilles ; lancer c’est planter, nos baluchons contiennent environ 100 fleurs mellifères sauvages… de quoi ravir nos amis les insectes !
Source de l’article scientifique (en anglais).