Suite à l'épisode de gelées tardives qu'a connu la France en avril 2021, le comité national de gestion des risques en agriculture a reconnu, dans de nombreuses régions, la perte de récoltes apicoles. Le gel tardif a lourdement impacté la production de miel de cette année, de nombreux ruchers ont été touchés dans l'hexagone. La production de miel d'acacia a notamment été touchée.
Tout le monde ne peut pas prétendre à une indemnisation : seuls les apiculteurs possédant un minimum de 70 ruches et ayant déclaré leurs colonies d’abeilles seront indemnisés (sur le site du ministère de l'Agriculture et de l’alimentation).
Les apiculteurs ayant subi des pertes colossales pourront réaliser une demande d’indemnisation, cependant, certains critères d'éligibilité sont exigés :
• Vous devez avoir une assurance qui cotise au fond national de garantie des calamités agricoles.
• Vous devez être capable de justifier une perte de récolte d’au moins 30 %,
• Vous devez justifier une perte de produit brut de l’exploitation d’au moins 11 %,
• Vous devez également être exploitant agricole.
Pour réaliser votre demande d’indemnisation rendez-vous ici : https://ecoagri.agriculture.gouv.fr/calamnat-usager/
Pour rappel, on considère comme calamités agricoles « les dommages résultant de risques, autres que ceux considérés comme assurables, d’importance exceptionnelle dus à des variations anormales d’intensité d'un agent naturel climatique, lorsque les moyens techniques de lutte préventive ou curative employés habituellement dans l'agriculture, compte tenu des modes de productions considérés, n'ont pu être utilisés ou se sont révélés insuffisants ou inopérants » (source https://agriculture.gouv.fr/tout-savoir-sur-le-regime-des-calamites-agricoles).
A cette heure, la Saône-et-Loire et le Puy-de-dôme sont concernés. Les apiculteurs de Seine-et-Marne exigent eux aussi la reconnaissance du statut de calamité agricole.
La quasi totalité de la France avait été touchée en avril dernier : la production de miel pour l'année est estimée entre 7000 et 9000 tonnes, soit un tiers de la production d'une année "normale".